Cette approche privilégie la méthode active, participative. Celle-ci prend en compte la motivation, les besoins et les attentes des apprenants. Elle nécessite la définition de stratégies par lesquelles les apprenants sont amenés à produire, créer, chercher, s'informer et à communiquer à l'aide des TIC.
Elle favorise donc la construction de connaissances par les élèves. L'accent est davantage mis sur l'apprentissage que sur l'enseignement. L'enseignant n'est plus le magister, l'unique détenteur de savoirs mais plutôt un facilitateur qui aide les élèves à construire leurs connaissances (Deaudelin et al., 2005 ; Tardif, 1998). Il les accompagne afin de leur permettre de s'approprier le projet.
Le projet doit être assez significatif et présenter des défis que les élèves devront relever. Il peut s'appliquer à un ou plusieurs domaines disciplinaires. Il permet d'activer les ressources internes de l'élève (savoir, savoir-faire, savoir-être) afin de faciliter la construction de nouvelles connaissances et le développement de diverses compétences en situation. La construction de connaissances s'effectue à partir des interactions élèves-élèves et enseignant-élèves.
C'est une approche socio-centrée (Chamberland, Lavoie et Marquis, 1996). Elle s'appuie sur l'interdépendance positive des différents acteurs du projet. L'exécution du projet nécessite, de la part des équipes d'apprenants, la réalisation de plusieurs activités. Chaque activité comporte plusieurs tâches authentiques dont l'accomplissement requiert la convocation d'un ou de plusieurs types de ressources tels que les contenus disciplinaires, les outils TIC, les supports non numériques (manuels, documents imprimés, divers matériels et produits). En outre, toute personne ou institution pouvant contribuer à la réalisation du projet peut être considérée comme faisant partie des ressources.
Lorsque la maîtrise des contenus disciplinaires ou des compétences technologiques sont insuffisantes ou absentes pour accomplir une activité ou une tâche, l'enseignant doit aider les apprenants à combler leurs lacunes. Les nouvelles connaissances et compétences ainsi acquises sont réinvesties dans la réalisation des tâches.
Merci Anna pour cet article super intéressant.
RépondreSupprimerArticle très intéressant. Les TIC favorisent l'apprentissage coopératif et collaboratif. Cependant l'exploitation de ses outils dans nos structures scolaires particulièrement en Afrique nécessite des reformes dans l'éducation appuyées par des formations du personnel enseignant. A cet effet, nous étudiants africains en ACREDITE devons être les pionniers pour le déploiement véritable de la technologie éducative. Merci Anna Pour l'article.
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